Game Spirit, l’entrepreneuriat 2.0

Game Spirit, l’entrepreneuriat 2.0
Tanguy de 30 ans, nez collé sur leur PC ? Les clichés ont la peau dure. Mais les geek de Game spirit sont là pour les faire exploser. Concept store, chez Game Spirit le Geek (se) rassemble, le Geek entreprends. Et ça marche.

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« Panama papers » États-Unis / Reste du monde 1 – 0

« Panama papers » États-Unis / Reste du monde 1 – 0

Cette semaine un évènement a fortement a secoué l’échiquier internationale, à savoir les « Panama Papers ». Pour résumer, le « Consortium International des journalistes d’investigation » (ICIJ) a eu accès à près de 11,5 millions de documents émanant d’une firme panaméenne : Mossack Fonseca spécialisé dans la domiciliation de société offshore. Ces sociétés servaient d’écran afin de dissimuler des opérations d’évasion ou « d’optimisation » fiscale pour de grands comptes internationaux : Chef d’état, sportif, milliardaires etc.
De nombreux nom on été mis en cause lors de ce « Leak » , parmi eux des amis et proches de Vladimir Poutine, de Bashar al-Assad, du premier ministre Islandais, des personnalités du monde sportif comme le président de la Fifa Gianni Infantino ou de l’UEFA Michel Platini, des chefs d’état et prince du moyen orient impliquant Dubai et l’Arabie Saoudite.

Ayant lu récemment « Médias, propagande et démocratie » de Noam Chomsky & Robert McChesney, j’ai abordé cet évènement avec un profond scepticisme. Je m’attendais à voir des noms d’importantes entreprises ou de fortune américaine cités mais ce n’en fut rien.
J’ai consulté les sites de différents médias américains (Guardian, The Indépendant, The New York Times) et les noms qui ressortait n’était quasiment que des « dictateurs » ou des  proches de gouvernement n’étant pas allié avec le gouvernement américain : Russie, Ukraine, Émirats arabes unis, Syrie, Arabie Saoudite.
J’ai effectué quelque recherches sur l’organisme à l’origine de ce fameux « Leak » à savoir le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), il s’avère que ce « Consortium » – basé à Washington – est un projet du « Center for Public Integrity » ( on s’amusera de la consonance très « Orwellienne » ). Le site fournit l’ensemble de ses donateurs et financement et parmi ceux ci on retrouve curieusement de grands noms de la finance et de l’industrie américaine : George Soros, David Rockefeller, le Groupe Ford, the Carnegie Corporation of New York. Des entités plusieurs fois milliardaires qui ont assurément des pratiques financières blanche comme neige.

On peut donc légitimement poser la question de l’impartialité de ce « Leak » .
A-t-il été réalisé dans une visée seulement altruiste par des entreprises qui ont toujours payés leurs impôts ? S’agit il plus sérieusement d’un coup d’échec talentueux et d’une énième opération de propagande Américaine ? à vous de juger…

Facebook au Mobile World Congress et polémique sur la VR

Facebook au Mobile World Congress et polémique sur la VR

Il y a quelque semaines nous rédigions un article sur les problématiques liées au développement de l’intelligence artificielle. Aujourd’hui nous allons nous intéresser à une autre technologie qui est en plein au coeur des débats : La réalité virtuelle. Cela entre autre à cause d’une polémique déclenché par une photo prise pendant la conférence Facebook sur la VR pendant le World Mobile Congress 2016. (Voir ci-dessus).

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Falling Down, où la société comme source de nevrose

Falling Down, où la société comme source de nevrose

 

Pour cette entrée de blog, j’ai décidé de revenir sur le dernier film que nous avons vu en classe : Falling Down de Joel Schumacher sorti en 1993. Ce film prend place dans la ville de Los Angeles et montre la dérive de William Foster, ancien salarié de l’industrie de l’armement qui voit son monde se désintégrer le menant peu à peu à la folie.

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les Remakes de films : Navet lucratif ou Objet de transmission ?

les Remakes de films : Navet lucratif ou Objet de transmission ?

Suite à la lecture du Dernier article – Reboot et compagnie – de Dismoijoux, qui a aborde la problématique et critique avec virulence les remakes dans l’industrie du cinéma et des séries télé, j’ai souhaité revenir sur le sujet en le nuançant quelque peu.

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Les réseaux sociaux, des outils entre les mains de bon ou mauvais utilisateurs

Les réseaux sociaux, des outils entre les mains de bon ou mauvais utilisateurs

Pour cette entrée de blog j’ai décidé de revenir sur un article que j’ai lu sur le blog « La Cantine des médias » intitulé « Miroir, mon beau miroir ».
Dans cet article le blogueur présente les dérives des « Réseaux sociaux » : L’exhibitionnisme, la surveillance, le fait que Facebook puisse entrainer du harcèlement, des licenciements, des dépressions, qu’ils tendant à « Nous inscrire une cote de notoriété personnels »; que les individus partagent de plus en plus d’éléments de leur vie personnel sur ceux ci, que la vie sur les réseaux sociaux fait perdre aux individus l’envie de se voir physiquement; qu’ils (les réseaux sociaux) sont là pour combler « le manque social » etc… Compte tenu de mon vécu et de mon passif d’étudiant en réseau numérique, je trouve ce raisonnement très raccourcis et je trouve également que c’est gravement déresponsabiliser les individus qui se servent de ces réseaux qui ne sont qu’un outil entre les mains d’utilisateurs. Je vais donc revenir sur les différents griefs de ce blog.

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20 minutes : le journal 2.0

20 minutes : le journal 2.0

Lancé à Paris le 15 mars 2002 par le groupe norvégien Schibsted qui éditait déjà le journal dans cinq grandes villes européennes.

Le 20 minutes France, quotidien d’information générale gratuit c’est depuis largement répandu dans l’ensemble des grandes villes françaises, mais également et plus récemment dans près d’une vingtaine de bassins de population autour de villes comme Amiens, Angers, Avignon, Bayonne, Caen, Clermont-Ferrand etc..

Le 20 minutes à destination des nouveaux bassins de population se démarque de ses homologues des grandes villes dans la mesure ou il s’agit d’une édition nationale, sans compléments locaux.

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La génération Pokémon, derrière le cliché du « jeux pour enfant »

La génération Pokémon, derrière le cliché du « jeux pour enfant »

C’est un continent à part entière sur internet. Ses habitants lui ont même trouvé un nom: le Pokéweb. Car Pokémon n’est pas qu’un jeu vidéo écoulé à plus de 200 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Depuis l’éclosion de la licence en 1996 et le phénomène de « Pokémania » qui s’en est suivi, l’univers a été décliné en jeu de cartes, dessin-animé, films et goodies en tous genre. Avec, derrière, une communauté impressionnante par sa taille et sa richesse.

Difficile d’estimer le nombre d’internautes qui se passionnent encore aujourd’hui pour ces créatures ( plusieurs centaines de milliers en France et des millions dans le monde ) qui s’opposent dans des combats, derrière leur avatar dresseur. Et pour cause: Des dizaines de sous-communautés cohabitent, parmi elle, Pokémontrash.com crée par Laurent Cardon (environ 1 million de visiteurs uniques par mois.

C’est un peu comme Star Wars: les fans ne se contentent plus de ce qu’on leur donne, alors il prolongent l’univers en ligne.

S’il fallait établir une carte du Pokéweb, voilà à quoi elle ressemblerait : Il y a les stratèges, qui passent des heures à réfléchir aux meilleures tactiques de jeu. Puis ceux qu’on appelle les ‘Shiny hunters’, qui chassent un certain type de Pokémons rares ( 1 chance sur 8192 d’en rencontrer un).
Après , il y aura aussi les dessinateurs, les joueurs de cartes, les collectionneurs de goodies, le cosplay (déguisement) etc…  » Sans oublier les innombrables références à Pikachu et consorts qui fourmillent sur Internet ».

Plus qu’un jeu pour enfants

 

Comment expliquer – 20 ans plus tard – un tel entrain, autour d’un jeu et d’un univers qu’on pourrait penser, par essence, destiné aux écoliers et aux collégiens ? Justement, le pari de Pokémon c’est de proposer un jeu à la fois accessible à tous, qu’on peut terminer facilement, mais également beaucoup plus profond.

Le jeu a une profondeur caché et très adulte qu’on ne voit pas au premier abord. Par exemple les Pokémon ont des caractéristiques secrètes. Il y a aussi l’élevage, avec tous les facteurs génétiques, qui est une activité en lui-même. Donc il y a un réel besoin de partager tout cela sur internet.

Le jeu a une profondeur caché et très adulte qu’on ne voit pas au premier abord. Au fil des nouvelles sorties de jeux (la dernière génération Pokémon Rubis Oméga et Saphir Alpha, était la 7ème), le public s’est élargi. Ceux qui ont joué, enfants, aux premiers jeux, ont désormais la vingtaine, voire la trentaine. Ceux qui ont grandi avec Pokémon sont aussi ceux qui ont grandi avec l’avènement des réseaux sociaux et de YouTube. De fait, les stratèges et ceux qui font de la compétition sont souvent plus vieux que la moyenne des joueurs.

Sur Internet, les enfants sont finalement rejetés dans la communauté parce qu’ils sont moins techniques. Paradoxalement, la question aujourd’hui est plutôt de trouver une manière de laisser, aussi, les plus jeunes trouver leur place.

Pour voir plus loin, diapositive réalisé par moi même sur le phénomène Pokémon : https://prezi.com/vyl0ez4sg2sl/pokemon/

Ex Machina, film d’anticipation ?

Ex Machina, film d’anticipation ?

Pour la troisième entrée de ce blog je vais aborder un thème qui me passionne et qui est amené à occuper une place croissante dans les débats publiques, celle de la naissance de l’intelligence artificielle « forte », c’est à dire la naissance d’une conscience artificielle comparable à la psyché humaine capable d’interagir avec être humain sans que celui ai conscience qu’il s’agisse d’une I.A. (Voir : Test de Turing)

Pour cela je vais rebondir sur le visionnement du film « Ex Machina » que j’ai eu l’occasion de voir lors d’un vol de retour vers le Canada.

Le film prend la forme d’un huis clos avec seulement trois protagonistes parlants : Nathan, PDG et ingénieur de BlueBook, entreprise dans la veine de Google, reclus dans une maison perdue au milieu de la nature qui lui sert de laboratoire d’expérimentation pour ses IA; Caleb, un de ses employés, promu et invité à le rejoindre afin de réaliser le test de Turing sur Ava, son dernier projet, un Androïde féminin (Gynoïde)

Ce film a eu pour moi l’effet d’une bombe dans le paysage du cinéma de science-fiction. En effet là ou la plupart des films de S-F ont tendance à nous laisser une impression de déjà vu – favorisant souvent un divertissement rapide et passif au détriment d’une réflexion active – « Ex Machina » marque l’esprit par son esthétique et son ambiance et s’empare de la question et du problème que pose la création de l’I.A « Forte » dans un futur proche.

Si l’homme est capable de créer ou de simuler une conscience égale – voir supérieure – à la sienne comment cela remettra t-il en cause la condition d’être humain ? Resterons nous maître de la machine ? Quelle place occupera cette I.A dans notre société ? Voudra t-elle seulement s’intégrer ? Quelle seront ses intentions envers nous et les nôtres envers elle ? Comment modifiera t-elle notre rapport à Dieu, à la religion, et au reste du monde.

Selon la forme qu’elle prendra, quelle seront les interactions et même les relations affectives, sentimentales, voir sexuelle que nous pourrons entretenir et développer – à l’image Nathan et Caleb – avec celle ci ?

Le « Mirage » de la société de consommation

Le « Mirage » de la société de consommation

Suite à la lecture d’un extrait de « La société de consommation » de Jean Baudrillard  (1970) et au visionnement du film « Le Mirage » de R. Trogi, j’ai décidé que la seconde entrée de mon blog porterait sur la société de consommation et sur le rapport que nous entretenons avec celle ci.

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